Une rencontre Favorable (PV: Ryan et Maéva)

Depuis ma tendre enfance, rien ne me fût familier. En bref, je n'ai jamais connue ma vrai famille. A ma naissance, mes parents m'avaient laissé seule sur le pied de la porte d'un Orphelinat pour jeune fille où j'y ai fait la connaissance de nombreuses personnes. Malgré toutes ces rencontres, aucun d'entre eux ne prit place dans mon cœurs ou même dans mes penser.    

À mes 3 ans, je fut envoyée dans une famille d'accueil peu parfaite. Mes parents adoptifs me maltraitaient comme la jeune cendrillon dans le film de Disney et au bout de deux ans, je fut changée de famille suite à la visite de l'aide social.

Déjà dans une nouvelle famille dès mes 5 ans, je fit la rencontre d'un animal merveilleux avec qui je me lia d'une amitié exceptionnel. C'était un grand Husky gris du nom de Chinouk avec qui je partageais des moments merveilleux et parfois même, j'avais l'impression de partager quelques penser silencieuses aux oreilles des autres. Il n'y avait pas un jour ou nous n'étions pas ensemble. J'allais dans une pièce et Chinouk me suivait peut importe ma destination, sauf lorsqu'a mes 9 ans... Je fut changer de famille encore une fois.

Cette séparation m'avait brisée, je pleurais chaque jour depuis mon arrivé et je crois que c'est depuis ce je que... je me referma sur moi-même. J'avais commencé à fuguer et à faire tout plein de mauvais coups pour qu'on s'occupe de moi et pour revoir mon chien Chinouk. En fait, c'était la seule chose que je voulais, retrouver ma petite Chinouk coute que coute.  

Les ennuis s'accumulaient pour moi et plus aucune famille ne voulait m'accueillir. Qui voudrait d'autant de problème? De toujours s'inquiéter d'une petite qui se fout de tout et tout le monde? Je retourna donc à l'Orphelinat pour les enfants plus grands, mais je cumulais les fugues une-a-une.

Lors de mon entrée dans ma nouvelle famille adoptive au Colorado, je fit une fugue protestant de me faire trimbaler de tout bord tout coter sans avoir une vrai famille à moi. Un jour, j'ai décidé de faire un vole à l’étalage dans un petit magasin et c'est ainsi que je fis une rencontra qui sans le savoir, m'était favorable. Étant têtu comme une mule et peut confiante envers de nouvelle personnes, je protesta comme toujours. Voici comment c'est arrivé...

Ce jour la, mes parents d'adoption m'avaient punis pour m'avoir attirer des problèmes a l'école et j'avais passé ma journée dans ma chambre. Une fois la nuit tombée, j'ouvris la fenêtre de ma chambre et me faufila a l'extérieur en passant par la corniche sous ma fenêtre. Ma nouvelle mère dormait et mon faux père cuvait ses bières sur le divan du salon. Une fois arrivé sur le terrain des vaches, le gazon, je passa comme une espionne sous le châssis de la fenêtre du salon et couru dans la ruelle pour me rendre au dépanner du cartier précédent le mien. Je n'allais tout de même pas rester trop près de chez moi. Une veste a capuche sur le dos, j'entra dans le dépanneur.

Je salua la dame au comptoir comme si de rien n'était et je passa dans les allers en regardant les friandises, les repas rapides, les barres de chocolats et surtout, les glaces de tout sorte. Je faufila deux ou trois choses dans mes poches quand une personne entrait et que la caissière avais l'attention sur le nouveau client. Un jeune homme entra et salua la dame comme je l'avais fait et se dirigeait vers le frigo a boissons alcooliser. Il passa près de moi et je me déplaçais discrètement dans l'aller des chips et vers la porte...

Notre arrivée dans ces lieux ne m'énervait pas vraiment. J'avais l'habitude de me promener de villes en villes depuis mon premier contrat dans la NHL. C'était mon rêve d'enfance... et aujourd'hui, j'étais quasiment a la retraite. C'était mon choix. Autre chose m'intéressait désormais.

Je marchais sur les trottoirs de cette ville où j'avais jouer plusieurs matchs contre l'Avalanche. Des bons souvenirs refaisait surface. Comment oublier de telles moments? C'était tout simplement mémorable, mais aussi... décevant. Mon premier tour du chapeau... ma première commotion et ma première blessure grave. Tout dans un même match. Je m'en souvenais comme si c'était hier...

Le vent était doux et la lune éclairait les rues. Mon regard se promenait d'un magasin a l'autre. Cette ville était assez magnifique en fait. Je n'avais jamais pris le temps de visiter... même que ce n'était pas vraiment le cas. Quasiment tous les magasins étaient fermés... En fait, tout était fermé! Il était tard quand même.

Je n'avais pas réveiller Clara a l'arrivée a l'hotel précédamment. Elle dormait comme un... une roche. Je souris en me remémorant notre première rencontre. Cela faisait terriblement longtemps. Je vis un dépanneur plus loin. J'avais envie de boire quelque chose avant de rentrer a l'hôtel de nouveau pour le reveil de Clara.

J'entrai doucement dans le dépanneur, saluant la caissière avec un sourire. J'étais connu, mais plu autant qu'auparavant. Sa faisait un méchant moment que je n'avais pas retourner sur une glace. Les gens ne me reconnaissaient plus vraiment. Je ris un peu en me dirigeant vers le frigidaire des boissons. Mon regard tomba sur une jolie fillette. Elle semblait jeune... trop pour se promener seul a une heure pareille. Je trouvai sa un peu étrange, mais je finis par prendre une bière quand même. Ce n'était pas mon enfant... mais je sentais la petite obligation de savoir pourquoi. Elle semblait cachée quelque chose... Je me dirigeai vers le comptoir pour payer.

- Vous pouvez garder la monnaie.

Je lui souris avant de me tourner vers la petite qui regardait les chips. La porte était proche de moi, et sa semblait la tracassée vu qu'elle regardait celle-ci plutôt souvent... trop a mon avis. Je m'approchai d'elle d'un pas lent, regardant les friandises sur mon chemin. Elle semblait vouloir m'éviter, autant que la caissière. Je m'approchai encore un peu avant de lui sourire poliment.

- Petite... Je peux t'aider? Tu me sembles un peu... perdue.

Je savais que ''perdue'' n'était pas le bon mot, mais je ne voulais pas que la caissière agisse d'une facon plus dramatique. Elle était jeune, et ce n'était pas toujours la meilleure chose a faire. J'étais un peu comme sa dans mon enfance... même pire. Je volais des banques. Je connaissais les signes du vol... et cette petite cachait certainement quelque chose.

- Petite... Je peux t'aider? Tu me sembles un peu... perdue.

Je regardais le destinateur de cette question, un peu sur mes gardes. Il avait surement remarqué ce que j'avais fait et compris mes intentions.

- Non merci! Je sais parfaitement ce que je fais et où je suis.

Je t'enta de me frayer un chemin en passant à coter de lui, mais il me barrait toujours le chemin. La dame au comptoir nous regardait et je savais très bien que ça pouvait passé pour du harcèlement si je commençais à me plaindre. Mais dans ce cas, il me dénoncerait ou... me suivrait à l'extérieure pour me faire expliquer mon geste. Nom d'un chien, c'était vraiment pas ma journée; punition et possibilité d'une autre encore plus sévère si je me faisais arrêter par la police ou quoi d'autre encore, je n'osais pas imaginer.

- Laissez-moi passé monsieur! La caissière nous regardaient lui et moi, mais surtout celui-ci.

Je passa à coter et sortie du dépanneur pour ainsi m'éloigner doucement de ce lieux. J'avais peut être eu de la chance finalement, mais ça l'avais passé à un poile de me faire pogner. Je devais me tenir tranquille dans les prochains jours, car si je continuais ainsi, je pourrais encore me faire transférer de foyer. Quoique... je ne pouvais pas pogner pire que celui dans lequel j'étais en ce moment. Je me demandais si... d'autre enfants vivaient la même chose que moi. Étais-je la seule à subir tant de représailles et violence physique ou psychologique.

- Non merci! Je sais parfaitement ce que je fais et où je suis.

Je la regardai en restant sur place. Je ne pouvais pas faire de gestes brusques... ou autre chose. La caissière pourrait contacter la police a tout moment, et ce n'était pas le moment pour ca. Je ne devais pas faire de conneries. Je l'observai longuement en soupirant.

- Laissez-moi passé monsieur!

Je me tassai doucement pour la laisser passer. Je ne savais plus quoi faire pour qu'elle laisse tomber. Je regardai un peu les allés dans le magasin. J'essayai de voir ce qu'elle aurait pus prendre, mais c'était assez difficile. Je n'avais pas fais cela depuis un bout. La dernière fois que j'avais resolue un affaire de vol, j'étais avec mon frère... mais je savais comment les gens pensaient pendant un vol. J'en avais fais beaucoup.

Je soupirai avant de me diriger vers la caissière. Je ne voulais pas les laisser ainsi... Je sortis mon argent pour poser un 20$ sur le comptoir. La caissière me fit des yeux un peu surpris. Elle ne comprenait pas vraiment ce que je faisais, mais je lui fis un petit sourire tout de même.

« Je ne sais pas ce que la jeune fille a pris... ni combien cela pouvait payer, mais j'espère que sa sera assez pour dédommagé... »

Je souris en prenant ma bière, puis je sortis du magasin. Je devais la retrouver et lui montrer son tord. Ce n'était pas bien... et je savais de ce que je parlais. Je cherchai du regard autour de moi en buvant une gorgée. Je jumpai plusieurs fois avant de la trouver enfin. Je posai mon épaule contre un mur d'une ruelle, la regardant de loin. Elle semblait triste... et perdue émotionnellement. Je m'en voulu un peu de l'avoir brusquer. Je m'avancai lentement vers elle, tellement lentement qu'elle ne me vit pas venir.

« Je suis désolé pour ce mal-entendu... »

Je lui souris un peu en m'assoyant sur le banc où elle était assise. Je ne voulais pas lui faire peur au contraire de ce qu'elle pouvait penser. Je la regardai du coin de l'oeil en lui tendant un lait au chocolat. Je posai ma bière sur le sol.

« Je ne voulais pas t'offusquer... mais... j'ai déjà passer par là. Je sais ce que c'est de voler... Tu peux me croire. Ce n'est pas la meilleure chose a faire. Tu aurais pus avoir de gros ennuis, et beaucoup plus que tu le pense. »

Je regardai les étoiles en soupirant, puis je me levai en prenant ma bière.

« Pourquoi je fais sa au juste...? Je ne suis pas ton père. »

Ce n'était pas a moi de la raisonner. Elle devait le faire elle-même, ainsi que ses parents. Je l'avais averti au moins. C'était la moindre des choses que je pouvais faire a mon avis. Je commencai a marcher sur le trottoir en sifflotant doucement.

J'étais presque arrivé chez moi lorsque je décida de rester un peu à l'extérieur. Je n'avais pas envie de rentrer. Cette famille n'était pas la mienne et surtout, je n'avais pas envie d'en faire parti. Je repensais à Chinouk de façon nostalgique. Elle me manquait tellement, au point que... je ferais tout pour la retrouver, même de fuguer sans laisser de trace. Elle était la raison de ma survie depuis toujours, mon pilier central. Je respira calmement, tentant de retenir quelques larmes qui lui étaient destinées. Avant même que je réussisse à me reprendre, quelqu'un me sorti de ma bulle au point de me faire sursauter.

« Je suis désolé pour ce malentendu... »

Je me leva d'un coup, les points braqués et prêts à attaquer. Je constatais que le coupable de ce désarrois n'était que le jeune homme du dépanneur et je repris place sur le banc. Il me tendis une boisson chocolaté que je n'osais pas prendre. Je ne faisais pas vraiment confiance aux gens que je ne connaissaient pas. Il posa une bière sur le sol avant de s'adresser à moi. J'estima qu'il devait être un autre alcoolo comme tous ceux que j'avais rencontrée dans mon passé. Des bons à rien en bref.

- Pourquoi vous me suivez? Que me voulez-vous à la fin!?

Je le regardais avec un aire méfiant. Je n'avais pas envie de lui parler et encore moins de me faire sermonner ce soir. Je pris le temps d'entendre au moins sa réponse et si... ça n'en valait pas la peine, et bien je partirais en le laissant seul.

« Je ne voulais pas t'offusquer... mais... j'ai déjà passer par là. Je sais ce que c'est de voler... Tu peux me croire. Ce n'est pas la meilleure chose a faire. Tu aurais pus avoir de gros ennuis, et beaucoup plus que tu le pense. »

Je le regardais avec un regard de " tu te prend pour qui? ". Il était loin de savoir se que je vivais et à quel point je me foutais des représailles. Sauf peut-être de mon nouveau père en famille d'accueil. Quoique... si je m'était fait arrêter, j'aurais peut-être changer de famille et tomber sur des gens mieux.

- Et... qu'Est-ce que ça peut bien te faire que je vole? Peut-être que j'avais un plan! Peut-être que je voulais me faire pogner aussi!

« Pourquoi je fais sa au juste...? Je ne suis pas ton père. »

Il se leva et s'éloigna doucement. Je m'en voulais. Pourquoi j'avais été si méchante avec lui? Il n'avait rien fait de mal au fait! Il... voulait peut-être m'aider. Je soupira et hésita avant de le rattraper. * Et puis merde! *

- Attend!

Je courue le rejoindre en prenant le berlingot de chocolat en me levant et m'arrêta une fois à ses coter.

- Je... je suis désolé! Je ne sais pas... ce qui m'a pris.

Je baissa les yeux au sol. Je regrettais mes paroles et... ce que j'avais penser de lui.

- Merci pour... le chocolat, mais... je ne la mérite pas. Ni... cela!

Je lui donna le berlingot et tout ce que j'avais voler.

- Je n'aurais pas dû... Mais... je préfèrerais être au poste de police que... chez moi.

Je tourna les talons et marchais vers la maison qui me semblait sombre et lugubre même si... cette apparence ne ce voyait que de mes yeux.

- Attend!

Je ralentis un peu afin qu'elle me rattrape. Je posai mon regard sur celle-ci avec un petit sourire.

- Je... je suis désolé! Je ne sais pas... ce qui m'a pris.

Je ris un peu. Sa me faisait penser a mon enfance... sauf que moi, je ne volais pas que les dépanneurs. Au début, oui... mais c'était pour apprendre des trucs et des méthodes. Ensuite, j'étais devenu un braqueur plutôt expert.

- Merci pour... le chocolat, mais... je ne la mérite pas. Ni... cela!

Elle me tendit le berlingot que je pris lentement, puis elle me donna le reste qu'elle avait prit. J'étais étonné... Elle était bonne quand même, plus que je le pensais.

- Je n'aurais pas dû... Mais... je préfèrerais être au poste de police que... chez moi.

Je la regardai marcher avant de soupirer. J'avais un peu de misère a voir qu'elle était si malheureuse. Je me dirigeai vers elle pour poser ma main sur son épaule.

- Je veux te montrer quelque chose...

Je souris un peu avant de jumper sur un toit d'un batiment. Je n'avais pas l'habitude de le faire en présence de quelqu'un d'autre... mais elle en avait de besoin. Je souris en lui pointant le couché de soleil. Nous étions assez élevés pour le voir d'une vision assez spectaculaire.

- Regarde...

Je savais qu'elle était surprise de ce que j'avais fais, sauf que je sentais qu'elle avait besoin de se libérer, de sortir de son état naturel. Je m'avais sentis aussi mal dans mon enfance... même moins pire, sauf que sa m'avait mis par terre. Je me sentais dans le besoin de l'aider un peu... a se sentir un peu moins.

- Tiens... Sa va te faire du bien, crois-moi.

Je m'approchai un peu en lui tendant le berlingot, en posant le reste sur le bord du batiment.

- Tu as le droit de te sentir mal... mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras. Il y a toujours des moments difficiles dans la vie. Il faut passer par-dessus. Sauf qu'il y a des moments merveilleux... et il faut savoir les apprécier.

Je souris en m'assoyant sur le bord de l'immeuble.

- Il faut savoir les saisir... et les chérir. Je peux comprendre que ta famille peut te frustrer... ou même te rendre triste, sauf qu'il doit y avoir une raison. Ils doivent surement penser a toi, et a ton bien. Tu ne pense pas?

- Je veux te montrer quelque chose...

Il m'interrompit dans mon élan du retour à la maison en s'adressant à moi de nouveau. Je restais sur place et me tournais vers lui.

- D'accord, c'est quoi?!

Il se rapprocha de ma position et déposa une main sur mon épaule. Dans le temps de le dire ou même d'un seul clignement de cils, nous étions sur le toit d'un bâtiment. Je regardais au tour de moi, me demandant comment on s'était rendu ici.

- Ehh...!  Comment on... est arriver ici?

Il me souris sans répondre et me pointait le couché de soleil.

- Regarde...

J'étais un peu bouche bé par la vue que nous avions, mais encore plus de ne pas savoir ce qui venait de ce passé quelques minutes plus tôt.

- Ouah!... C'est... Jolie! Je ne l'avais jamais vue ainsi.

Je ne savais plus quoi dire. Je ne savais pas comment il avait fait et qu'il existait un lieu où l'on pouvait voir la lune de cette manière. Je respirais calmement en profitant de la vue. Pendant un court instant, j'oubliais ma vie minable et pénible.

- Tiens... Sa va te faire du bien, crois-moi.

Je me tourna vers lui, ne comprenant pas de ce qu'il parlait jusqu'à ce que je voie le berlingot qu'il me tendait pour la deuxième fois.

- Ah!... Merci.

Je le pris pour de bon et l'ouvrit. C'est vrai que... c'était réconfortant le chocolat au lait, même très délicieux. Je soupira en regrettant de ne pas avoir eu plus de chance dans la vie. Enfin, pour ce qui est des familles d'accueil. Je regardais le spectacle que nous offrait la nature et il s'adressa de nouveaux à moi comme un ami avec plein de sagesse.

- Tu as le droit de te sentir mal... mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras. Il y a toujours des moments difficiles dans la vie. Il faut passer par-dessus. Sauf qu'il y a des moments merveilleux... et il faut savoir les apprécier.

Je restais calme un moment pensant à ses paroles.

- Profiter des petites moments, je le fait. Enfin, quand je le peux ou... quand j'y pense.

- Il faut savoir les saisir... et les chérir. Je peux comprendre que ta famille peut te frustrer... ou même te rendre triste, sauf qu'il doit y avoir une raison. Ils doivent surement penser a toi, et a ton bien. Tu ne pense pas?

Ses derniers mots me semblaient irréalistes. Mes nouveaux parents n'avaient jamais été gentils avec moi. Sauf lorsque la dame de la DPJ m'avait apporter chez eux.

- Si seulement tu les connaissais... ils sont loin d'être douillet avec moi. Je suis bonne à rien pour eux. Je ne compte pas. Je suis... qu'un gagne pain pour eux.

Je regardais ma vieille veste et mes pantalons user. Je ne me souvenais même pas de la dernière fois que j'avais été magasiner avec des parents de famille d'accueil pour de nouveau vêtement. Même que... certain de mes chandails ou pantalons étaient devenus trop petit pour moi. Sauf la veste que j'avais eu de ma dernière famille, celle avec Chinouk. Eux, ils prenaient soin de moi et ils m'aimaient.

- Si seulement tu les connaissais... ils sont loin d'être douillet avec moi. Je suis bonne à rien pour eux. Je ne compte pas. Je suis... qu'un gagne pain pour eux.

Je me demandais bien comment étaient ses parents de famille d'accueil maintenant. Elle ne semblait pas heureuse pour deux cennes... C'était incroyable. J'avais le gout d'en savoir plus, mais de l'aider aussi. Je regardai ma bière vide que je posai sur le bord.

- Ils sont si pires que sa...? Et j'imagine que tu ne veux pas demander a changer de famille... a nouveau. Tu dois être énerver d'être brasser d'un bord et de l'autre, comme un yoyo.

Je soupirai légèrement en regardant en bas. Le monde était si minuscule. On pouvait écraser les gens sous nos pieds a cette hauteur. Mon frère avait peut-être raison. Peut-être que le monde n'allait jamais changer. Qu'il allait toujours avoir une personne qui causera problème, peut importe a qui.

- Je... J'ai déjà été dans ta situation. Enfin, quasiment. Je n'étais pas dans une famille d'accueil, mais j'ai passé plusieurs mois dans un lieu fermé... un peu comme une prison. Je l'avais bien mérité... mais ce n'est pas la meilleure place, crois-moi.

C'était un longue histoire, et j'imaginais qu'elle ne voulait pas tout entendre. Je voyais qu'elle commençait a me faire confiance, et même a s'attacher lentement, sauf que ce n'était "peut-être" pas une super idée. J'avais des influences dangereuses, ses derniers jours. Je devais faire attention a mes gestes. Les gardiens me surveillaient de proche, a croire que je ne les avais pas remarquer.

- Ce n'est qu'un coup a donner... et tu peux faire confiance a d'autres personnes que tes parents, compter sur d'autres mondes.

- Ils sont si pires que sa...? Et j'imagine que tu ne veux pas demander a changer de famille... a nouveau. Tu dois être énerver d'être brasser d'un bord et de l'autre, comme un yoyo.

J'acquiesça d'un signe de tête. J'en avais plein mon casque et j'avais hâte d'arriver à mes 18 ans même si j'était loin du compte.

- Si seulement j'avais 18 ans dans pas long. Je soupira.

- Je... J'ai déjà été dans ta situation. Enfin, quasiment. Je n'étais pas dans une famille d'accueil, mais j'ai passé plusieurs mois dans un lieu fermé... un peu comme une prison. Je l'avais bien mérité... mais ce n'est pas la meilleure place, crois-moi.

Je le regardais avec curiosité. Il ne semblait pas être quelqu'un de rebelle, mais plutôt une bonne personne. Bon moi aussi j'étais bonne quand je le voulais, mais les temps étaient dure et pénible. Je jetais un regard vers le bas et réalisais qu'on était beaucoup plus haut que je le pensais.

- Ehhh....

Je regardais Ryan qui continuais à parler sans se rendre compte que je venais de remarquer et réalisé où nous étions. Au sommet d'un bâtiment très haut.

- Ce n'est qu'un coup a donner... et tu peux faire confiance a d'autres personnes que tes parents, compter sur d'autres mondes.

Je lui souris me demandant s'il voulait parler de lui. Ça me faisais sourire. Et il avait raison, je voulais bien lui faire confiance.

- Je sais!

Je le regardais avec des étoiles dans les yeux. Jamais aucun adulte n'avait réussi à me redonner autant de confiance en les autres. Qui avait pris t'en de temps avec moi pour m'aider.

- Et... c'est bien ce que je compte faire.

Je lui envoya un petit clin d'œil et me leva après avoir terminer mon berlingot.

- Je vais vraiment devoir rentrer! Mais.. on se revoie bientôt en!?.

- Je sais!

Je ris un peu en me tournant vers elle. Je pouvais quasiment voir les étoiles dans ses yeux. Je souris en regardant les étoiles dans le ciel. Pourquoi j'avais cette habitude d'aider les jeunes autant que cela? Je me rappelais la fois où j'avais rencontrer Oceann. Elle était jeune et avec un potentiel incroyable.

- Et... c'est bien ce que je compte faire.

Je la regardai en riant un peu. Le fait de la voir sourire ainsi me faisait du bien, de voir qu'elle se sentait bien et heureuse. Pourquoi la vie n'était pas toujours aussi simple?

- Je vais vraiment devoir rentrer! Mais.. on se revoie bientôt en!?

Je me levai en hochant de la tête. Je voulais la revoir, mais le quand? Je ne pouvais le savoir. Il y avait Clara dans ma vie maintenant... et nous étions supposer recommencer a zéro. Pour le moment, je ne m'attirais pas de problème. Je lui souris en lui tendant la main.

« D'accord. Je te raccompagne en bas? »

Je souris en la voyant sourire a nouveau. Il était un peu rare que je jumpais avec du monde... car l'effet n'était pas vraiment désirable. La majorité des gens étaient malades. Je lui pris lentement la main.

« Et j'espère qu'on va se revoir aussi. Je ne serai jamais bien loin. »

Je jumpai près de ma voiture qui était situé dans un quartier résidentiel. Il se faisait tard, donc, par chance, il n'y avait personne dans les rues. Je m'accotai doucement contre le capot de ma voiture unique, complètement modifiée. Je regardai Maéva.

« Peut-être que nous allons nous revoir plus vite que prévu... Mais j'aimerais que ce ne soit pas dans les mêmes circonstances, dans un dépanneur. »

Je lui fis un clin d'œil.

« D'accord. Je te raccompagne en bas? »

Il me tendis la main avec un sourire amical et je hocha la tête en signe d'acceptation. Je lui tendis ma main et tenais mon berlingot vide de l'autre. Je ne voulais pas laisser mes déchets sur le toit, après avoir vue un article sur la pollution lorsque j'avais été chercher le journée pour mon affreux père d'accueil l'autre jour.

- Il... nous faut une poubelle ! Je lui montra l'objet que j'avais en main et souris. - Bien quoi!? Je fait attention à la nature !...

Il pris ma main en souriant avant de nous ramener sur le sol. Un fois à sa voiture, il s'adossa à celle-ci. Il avait vraiment une belle voiture, très luxueuse selon moi!

« Et j'espère qu'on va se revoir aussi. Je ne serai jamais bien loin. »

Je souhaitais qu'il dit vrai. J'avais grandement besoin de sortir de cette environnement de temps à autre. Et il faut l'avouer, j'aimais bien ça présence.

« Peut-être que nous allons nous revoir plus vite que prévu... Mais j'aimerais que ce ne soit pas dans les mêmes circonstances, dans un dépanneur. »

Je souris timidement à ses propos. Bon, il avait raison. Je devais faire mieux et moins me mettre dans le pétrin. C'est dernier temps, je n'avais pas été un ange, loin de là. On aurait même pu me voir comme la petit fille du diable en personne. Non! Je rigole, je ne suis pas si... pire.

- Ne... t'inquiète pas! Je vais être plus sage ! Pas comme une image, mais semblable.

Je souris un peu plus que d'habitude et lui souhaita une bonne soirée. Je me tourna, me dirigeant vers la maison. J'espérais ne pas avoir une punition pour mon retour tardif.

- À la prochaine!

Je passa la porte et monta discrètement dans ma chambre.

Je lui souris en voyant qu'elle était bien auprès de moi. Je me souvenus qu'Oceann n'avait pas été aussi facile au début. Elle était vraiment... vraiment têtue! Maéva était juste... Elle voulait juste sortir de cette maison, ainsi que cette famille. Je pouvais la comprendre.

- Ne... t'inquiète pas! Je vais être plus sage ! Pas comme une image, mais semblable.

Je ris en la saluant de la main pendant qu'elle se dirigeait vers chez-elle. J'avais peur d'avoir fait une gaffe en la ramenant aussi tard. Elle était jeune pour rentrer a une telle heure. J'espérais qu'elle n'est pas a subir une autre dispute, ou une autre punition... par ma faute. Je restai là a la regarder.

- À la prochaine!

Je la saluai de nouveau sans savoir quoi dire. Je l'avais rendu heureuse pendant un court instant... mais serait-ce a recommencer? Je ne pouvais le savoir, surtout que ce n'était pas ma fille.

- A la prochaine...

Je soupirai légèrement en rentrant dans ma voiture pour me diriger vers l'hotel ou Clara m'attendait... surement encore endormie.

Suite....
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